A la Poste, les restructurations s’enchaînent à rythme soutenu. Le but poursuivi est toujours le même, réduction des coûts et augmentation de la productivité. Les conséquences sont connues, fermetures ou réduction des heures d’ouverture des bureaux de Poste jugés peu ou pas assez rentables, concentration et mécanisation du tri postal, diminution à tout prix des effectifs et une politique commerciale de plus en plus agressive.

Les zones rurales ont beaucoup souffert des restructurations successives, et bon nombre de petites communes ont vu disparaître leur bureau de Poste. Pour autant, les grandes villes ne sont pas épargnées. Pas même Paris, où un conflit social a éclaté sur quatre bureaux de Poste du XIIIem arrondissement en raison d’une réorganisation d’ensemble qui vise à supprimer des positions de travail.

Même chose au Havre où un conflit a éclaté au Centre de tri, suite à la décision de la Direction de la Poste de déménager des machines de tri à Rouen, avec à la clé, la suppression de 7 emplois au Havre.

Bref, les grandes réformes structurelles engagées par l’État ont pour but de donner plus de facilité aux entreprises pour restructurer leurs activités sans avoir à rendre compte aux salariés des conséquences qu’ils leur font subir. Les conflits locaux devraient donc se multiplier, puisqu’il ne reste plus que la lutte pour freiner l’ardeur des patrons et les ramener à la raison.

Il va de soi que Solidaires Allier apporte tout son soutien au postiers de Paris et du Havre et demande à la Poste d’ouvrir des négociations au plus vite avec les grévistes.

En doc attachée ci-dessous le tract de solidaires sur les conflits à la Poste :